Un accident du travail est un accident survenu au travailleur par le fait ou à l’occasion de son travail. Ici, la cause de l’accident importe peu. Toutefois, la reconnaissance de l’accident du travail nécessite la réunion de deux conditions indispensables. En premier lieu, le salarié doit être victime d’un fait accidentel survenu lors de la réalisation de son activité professionnelle. En second lieu, le fait accidentel en question doit conduire à l’apparition d’une lésion. Lorsqu’un accident du travail se produit, il est capital de bien agir. Nous vous proposons alors de découvrir l’indispensable de choses à faire si vous êtes victime d’un accident du travail.
Accident du travail : les bons gestes à avoir
Lorsqu’un accident du travail se produit, l’une des premières choses à faire est de secourir la victime sans délai. Le salarié victime de l’accident doit obtenir les premiers soins le plus tôt possible. Il est même recommandé de contacter les aides extérieures s’il s’agit d’un accident grave.
Une fois que la victime est évacuée, il est impératif de faire cesser tous les dangers pouvant causer un autre accident. Si nécessaire, l’employeur ou le responsable présent doit ordonner la fermeture du secteur concerné jusqu’à ce que le danger soit déterminé et arrêté.
Quelles sont les obligations du salarié victime d’un accident du travail ?
En cas d’accident du travail, le salarié a l’obligation d’informer son employeur. Cette démarche doit être faite dans un délai de 24heures. Vous avez donc la possibilité d’informer ou de faire informer votre employeur. La démarche peut être faite par écrit ou par oral.
Le salarié a la possibilité de notifier l’accident à son employeur sur le lieu de l’accident. Mais il lui est aussi permis de lui adresser la notification par lettre recommandée. Dans la déclaration, le salarié indique le lieu exact où l’accident s’est produit, la date, les circonstances dans lesquelles l’accident s’est déroulé ainsi que les personnes présentes. Toutefois, l’obligation d’informer l’employeur n’est plus indispensable lorsqu’il s’agit d’un accident grave. Lorsque le salarié n’a aucun moyen de contacter ou d’informer son employeur dans l’immédiat.
Il incombe aussi à l’employé de consulter un médecin, celui de son choix. Le médecin effectue la consultation afin d’établir le certificat médical. Ce dernier doit indiquer de manière précise les lésions subies par le salarié, les symptômes ainsi que les séquelles que pourraient entraîner l’accident du travail. Le taux d'invalidité du salarié doit aussi être indiqué ainsi que le temps que lui prendra le rétablissement. Si vous résidez au Canada, n'hésitez surtout pas à évaluer votre assurance invalidité au Québec en fonction de vos besoins.
Accident du travail : que doit faire l’employeur ?
Lorsqu’un accident du travail se produit, l’employeur doit à tout prix veiller à la sécurité de la victime. Il peut ordonner que les premiers soins lui soient donnés ou il peut aussi appeler une ambulance dans l’immédiat. Si la situation est extrêmement critique et qu’il n’a aucun moyen d’obtenir une aide extérieure, il doit conduire la victime dans le centre de santé le plus proche pour une prise en charge immédiate.
C’est aussi à l’employeur de déclarer l’accident du travail à la caisse d’assurances maladie (CPAM). La déclaration doit être faite dans un délai de 48heures. La caisse d’assurances maladie dispose de 30 jours pour statuer sur le caractère de l’accident. Elle vérifie s’il s’agit d’un accident du travail ou non. Pour cela, elle peut être amenée à faire une enquête ou un examen complémentaire. L’examen repose principalement sur un questionnaire à l’endroit du salarié victime de l’accident du travail et de son employeur. L’enquête est faite lorsque le salarié est décédé des suites de l’accident du travail.
Une fois que la caisse d'assurance maladie vérifie tous les éléments, elle prend une décision. Cette dernière est notifiée à l’employeur et au salarié. Lorsqu’aucune décision n’est prise par la caisse dans le délai qui lui est imparti, cela veut dire que le caractère professionnel de l’accident en question est reconnu de manière implicite.